les chants
du fil noir
création 2024
Spectacle polyphonique mêlant voix musique et visuel
À partir de 13 ans – Durée : 1h
D’après un conte traditionnel Inuit La femme squelette
C’est sur les très beaux plateaux du Théâtre Jean Vilar de Bourgoin Jallieu et du Toboggan de Décines, qu’en janvier et mars 2024 Les chants du fil noir ont rencontré leurs publics adolescents et adultes et ils en parlent !
« Spectacle cocon », « immersion dans le sensoriel »,
« Sensation physique puissante depuis les gradins », « traversée émotionnelle impactante »
Adaptée d’un conte Inuit, l’œuvre explore le cheminement de deux êtres fantomatiques, volontairement isolés du monde pour taire leur histoire, tout en étant reliés sans le savoir, par un étrange fil noir. Dans une rencontre en miroir, ils apprendront de leur vérité pour s’ouvrir à demain.
Un conte fantastique au cœur des voies de l’âme humaine confrontée aux violences familiales. La mise en scène polyphonique mêle voix, musique, dessin en direct et enveloppe le public au cœur d’un dispositif sonore.
L’équipe de création, artistes et techniciens, Johanna Kravièk, Patrick Mistral, Fred Kocourek, Laurent Pascal, Eddy Achard, Fanny Bachiri et Alexis Adoniadis, les partenaires CNM, SACEM, Département de l’Isère et coproducteurs EPCC Tec, Maison du Conte, Centre des Arts du Récit, Toboggan et Théâtre Jean Vilar, ont réussi à créer, ensemble, une œuvre forte qui devrait trouver sa place dans la programmation de la saison 2025/2026.
distribution
Auteure basse voix
Johanna Kravièk
Compositeur guitare voix MAO
Patrick Mistral
Artiste dessin
Laurent Pascal
Auteur et collaborateur artistique
Frédéric Kocourek
Scénographie
Eddy Achard
Design sonore
Alexis Adoniadis
Régisseur son et lumière
Christophe Durand
Graphic designer
Olivier Gautret
Compagnonnage artistique
Jennifer Anderson (Cie Ithéré)
Conseil en acousmatique
Jean-Marc Duchenne
partenaires
Aide à la création
DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Conseil départemental de l’Isère
Coproduction
EPCC TEC Travail et Culture 38 (acquis)
Toboggan Décines 69 (acquis)
Théâtre Jean Vilar Bourgoin Jallieu 38 (acquis)
Association 4A Vinsobres 26 (en cours)
Maison du Conte Chevilly Larue 94 (acquis)
Centre des Arts du récit Grenoble 38 (acquis)
Partenariat
Territoire Bièvre Est
Territoire EBER
Territoire Drôme
Ardèche
Autres partenariats envisagés
SCAN
SACEM
CNM
prochaines dates
30 Oct > 9 Nov 2023
Résidence création (mise en scène)
Coproduction Le Toboggan et Le Théâtre Jean Vilar
Le Toboggan – Décines (69)
Sortie de Création
19 janvier 2024 : Théâtre Jean Vilar – Bourgoin Jallieu
14 mars 2024 : Le Toboggan – Décines
11 et 12 avril 2024
Autour du Fil noir : installation immersive participative / arts plastique et sonore
Performance et création des élèves de 4ème et 1ère HLP
Le questionnement
Se mettre volontairement hors de la vie ou du reste des hommes permet-il de guérir les blessures profondes de l’enfance ? Comment réveiller ce qui se tait permet-il d’entrer en cheminement vers la vérité ? Quel miroir peut représenter l’autre dans un processus de reconstruction ?
Le Fil Noir raconte l’histoire de deux êtres volontairement isolés du reste du monde pour étouffer leurs blessures. Un jour, ils se retrouvent emmêlés dans le même fil noir du destin. Ils vont devoir se reconstruire l’un l’autre.
Dans l’obscurité de l’univers préservé où ils ont choisi de se retirer, l’une dans les profondeurs de l’océan (l’eau, les abîmes, le silence), l’autre sur une falaise escarpée (le vent, les rochers, la routine), une femme et un homme, solitaires et meurtris, ballotés par les voix d’une ancienne légende, vont soudainement se retrouver liés par un fil noir oublié …
Ce fil d’ordinaire invisible, reliant les êtres qui ont souffert dans leur chair et dans leur esprit, et qui d’un coup, se révèle à eux parce que c’est organique, parce que c’est électrique, parce qu’il semble qu’est enfin venu le moment de se réparer, de se (re)construire, de naître à la vie de nouveau… mais d’une autre façon.
Alors, pourquoi ne pas utiliser ce moment présent de la conscience de l’autre et de soi pour se défaire des nœuds du passé et ainsi s’ouvrir un chemin vers l’avenir ?
Du chaos naît l’harmonie
Astrophysique – Thuan, 2011
Le processus de recherche
C’est d’abord la rencontre avec ce récit traditionnel, La femme squelette, comme un électrochoc, une plongée dans les eaux froides de l’âme humaine, qui a fait naitre le désir d’exploration. Sa dramaturgie particulière et les questionnements qui en découlent sont rapidement devenus matière de recherche pour l’équipe artistique.
Comment mettre en scène ce qui se tait ? Comment traduire la violence familiale et l’annihilation de soi ? Quelle sorte de vie peut-on traverser dans le silence et l’isolement ? Comment une rencontre, en miroir, peut-elle ouvrir sur la naissance d’un nouveau soi-même ?
Avec ces thématiques, les artistes se sont installé-es en résidence Culture et Santé au sein de la clinique du Grésivaudan de La Tronche, de 2017 à 2020, auprès de publics adolescents et jeunes adultes.
Grâce aux outils de performance voix, musique et visuel, tout au long d’un parcours d’exploration traversant le collage, le collectage et le sonore, la recherche a délié la parole des jeunes gens, en résonance avec leur parcours de vie.
Pendant cette première période, l’équipe artistique a choisi de creuser l’angle du fantastique, pour développer les distorsions possibles d’une réalité traumatique, et envisagé une histoire dans laquelle les deux personnages principaux décident volontairement de s’extraire du monde, devenant deux êtres errants, évoluant en parallèle, tout en étant relié sans le savoir, par le fil noir des violences familiales.
Une mise en scène polyphonique
Ce qui doit être révélé
Comment l’âme humaine va-t-elle s’ouvrir à la vérité alors qu’elle est profondément endormie, anesthésiée par le refoulement ?
La mise en scène écrite en polyphonie joue avec les outils de performance des artistes mêlant voix, musique et visuel.
La voix raconte une histoire d’âmes blessées, entre réalité et fantastique, la musique et le son cheminent des profondeurs au jaillissement, le geste dessiné et la scénographie, servent ce qui s’est mis en mouvement, des murs érigés pour se protéger aux failles qui laissent passer la lumière.
En vidéo : au Toboggan de Décines
Autour du spectacle : projet ARTY
Autour de la recherche création du Fil noir, la compagnie s’est associée à l’EPCC Tec Travail et Culture et au Collège Jacques Brel de Beaurepaire du territoire EBER, pour explorer le récit avec des élèves volontaires de 4ème.